Publié le 29 Août 2010

C'est le grand sec de nos fossés, un grand bonhomme de plus de deux mètres, un cierge de notre Dame qui porte haut ses fleurs jaunes, le chandelier des herbes magiques dont il n'est pas le moins beau. Pour les latinistes, c'est Verbascum Thapsus, de la famille des scrofulariacées ( tout comme la digitale, tous deux caractérisés par des fleurs qui s'enroulent autour de la tige, en queue de sorpion)

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Ses fleurs à cinq pétales, cinq sépales, portent cinq étamines dont trois sont réunies sur leur filet de poils laineux.

La hampe se compose d'un grand nombre de boutons floraux qui prendront le temps, durant les mois de l'été, de s'ouvrir les uns aprés les autres, tant et si bien que la plante n'est que tardivement à cours de fleurs.

 

 

C'est la deuxième année de sa vie que verbascum s'élève dans les hauteurs qu'on lui connaît, la première étant réduite à une rosette de feuilles velues et laineuses.P1040803.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos abeilles trouvent dans ces cinq étamines  un pollen rouge vif, d'une saveur à en tomber sur le dos. J'ai eu le plaisir ce matin, en allant herboriser, de suivre leur dédale, de fleurs en fleurs.

 

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Une partie du nectar se retrouve dans le jabot, quant au pollen, il est rassemblé en pelotes accrochées sur les pattes arrières.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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  Certains sujets nous frappent de par la taille de leurs fleurs. Il s'agit de Verbascum Phlomoîdes.

 

 

Tous les genres Verbascum ( bouillon, molènes, herbes à blattes sont les plus courants) peuvent s'hybrider et devenir un casse tête pour le botaniste. Il en reste néanmoins qu'ils partagent tous des propriétés médicinales similaires, à savoir pectorales et émollientes.

 

 

l'infusion de ses fleurs, mélées au coquelicot, à la mauve, au tussilage, et miellée avec prodigalité sera bénéfique lors des affections légères de la poitrine et  des bronches.

 

 On peut en préparer à l'avance et en faire un sirop.

 

Il faudra filtrer la décoction contenant un fin duvet de poils qui plantés dans la gorge pourraient irriter les enrhumés.

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Rédigé par Fabien

Publié dans #plantes médicinales

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Publié le 23 Août 2010

Il reste dans nos campagnes de trop rares espaces que la main de l'homme ne tente de dresser, des terres trop dures, trop mouillantes, trop pentues que même la forêt délaisse et que nous nommons incultes. C'est en ces ilôts que la nature établit ses derniers sanctuaires, un culte des "mauvaises" herbes dont les plus belles s'appellent cirses, cardères, bardanes, clématites, ronces  et autres épineuses.   Ce sont les belles du mois d'août, les derniers refuges des pollinisateurs.

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 Femelle Myrtil ( maniola Jurtina) posée sur une fleur de Bardane

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bourdon terrestre ( bombus terrestris) sur grande cardère

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Bourdon ( des prés ou des champs ? ) sur une fleur de cirse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Vulcain maintient les effectifs de sa population, parce que, semble-t-il, il pond ses oeufs sur l'ortie, plante qui est loin d'être menacée

 

 

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Rédigé par Fabien

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Publié le 11 Août 2010

Un de mes essaims du mois de mai m'a agréablement surpris en produisant une vingtaine de kilos de miel. En prélever la moitié sera ma dernière récolte de l'année, achevant ainsi la saison 2010.

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La hausse a été garnie de huit cadres amorcés seulement par une languette de cire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les avettes respecteront-elles les montants de bois en batissant bien droit ?

 

 

 

 

 

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  On peut dire que paradoxalement, peu de hausses ont été aussi régulièrement construites que celles là.

L'absence de paroi médiane tenue par des fils me facilite grandement la construction du cadre, en réduit considérablement le coût, et me fait gagner du temps.    Quant aux abeilles, elles batissent sans le format obligé des petites cellules, et c'est donc dans des grandes cases qu'elles logent le miel. Finalement, les aide-t-on vraiment en leur fournissant une feuille de cire qui n'est plus vierge depuis longtemps, et qui contient probablement une concentration de germes et pesticides que la chaudière du cirier ne saurait stériliser ?

 

Les alvéoles privées de l'armature de fils tiendront-elles pendant l'extraction?

  

  Les cadres de miel sont désoperculés.

 P1040728.JPGMon bac à désoperculer ne m'a pas coûté trés cher et fonctionne trés bien:

 

 

 

 

 

 

un bac à linge, une grille à reine, des gros clous, un cache nourrisseur et une planchette pour caler le cadre de miel.

La grille est clouée pour plus de confort sur le bois

 

 

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C'est le moment que je préfère. L'acier de la lame arase les opercule de cire et le miel se dévoile subitement, gras, luisant, odorant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le miel va s'égoutter toutes la nuit sur la grille à reine. Extrait tout en douceur, il conserve son arôme dans son intégralité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les cadres désoperculés s'égoutent dans le bac d'à côté, en attendant le passage dans l'extracteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Quand j'aurais l'age de mon extracteur manuel, j'espère que je fonctionnerais tout aussi bien.

 

 

 

 

 

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Les cadres sont placés tête en bas, indispensable pour permettre l'écoulement du miel, dans ces cages qui tournent tangentiellement. La force centrifuge plaque les cadres contre la grille et expulse le miel des alvéoles. Il n'y a plus qu'à le recueillir.  On tourne pendant quelques trente secondes, puis on retourne le cadre, la face qui étaient vers l'intèrieur passe donc à l'extérieur et se vide à son tour.

Il n'y a que deux cages dans cet extracteur, l'opération de récolte prend donc un certain temps.

 

On fait durer le plaisir.

 

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Même sans armature de fils et sans cire gaufrée, la structure de cire a globalement résisté et sera à  nouveau utilisable dans les hausses. On remarquera la finesse de la paroi médiane

 

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Sa gourmandise la perdra, c'est certain.P1040751.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Un miel toutes fleurs, plein de douceur et de parfum, qui cristallisera peut-être si les tournesols étaient mellifères.

 

 

 

Merci d'avance à mes cohortes d'ouvrières qui ont bien voulu partager leurs trésors ( si si je ne récolte qu'avec leur permission...)

 

 

A ce propos, jetez donc un oeil sur le site suivant:

http://www.ballot-flurin.com/-i-18.html

 

 

Qu'en pensez-vous ?

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Rédigé par Fabien

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Publié le 9 Août 2010

 

C'est arrivé prés de chez moi, ce 8 août dernier, à la St Dominique.

Par ce radieux dimanche, je goûtais le bonheur d'une journée chômée, quand un vombrissement sourd et bien connu de mes oreilles d'apiculteur, une note basse de vouvouzella diraient quelques nostalgiques d'un épisode douloureux de l'histoire de France du petit ballon, m'alertèrent.  Déjà le ciel se chargeait de points turbillonants, de météores en liesse, que je compris qu'un essaim arrivait dans mon jardin, à hauteur de mes ruches.  "C'est pourtant pas l'époque" pensai-je, et pendant que je ratiocinnais sur les jeunes générations qui bousculent des traditions pourtant bien établies dans les manuels, le petit peuple en exil trouvait asile, dans mon jardin, sur le bout d'une petite branche, à 1,80 m du sol.

-" Attrape - moi si tu peux ! " me sembla-t-il entendre.

Une revue rapide de mon rucher trahissait une belle excitation aux planches d'envol, -fait normal dans cette situation-, surtout à ma treizième ruche, ma plus forte ...

Il me restait à élucider ce mystère: ces arrivants n'étaient-ils pas bonnement  enfuis de mon cheptel ? Etaient-ce des voyageurs venus d'ailleurs qui réclamaient un toit chez moi ?

 

Il faut savoir que dans mon jardin, j'ai placé mon rucher d'élevage, douze essaims de Buckfast qui s'habillent dans les colorations jaunes orangées que l'on connaît bien, et un treizième essaim d'abeilles locales qui arborent le maillot noir, population créée en mai dernier.P1040714.JPG

 Or cette grappe d'apidés qui grossissait à vue d'oeil était bien faite d'abeilles noires.

 

Aucune de mes ruches ne devrait essaimer cette année donc, à moins que ce soit le traitement au thymol, que j'ai commencé le 6 août, qui fasse fuir, en l'occurence, le treizième essaim, celui de abeilles noires ?

Mais ce serait injuste, le treizième essaim est le seul que je n'ai pas traité!

C'est le plus fort de tous, celui qui m'a fait une hausse de miel que je dois récolter sous huitaine, et que donc je ne peux pas encore parfumer au thymol...

 

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J'ouvre la ruche de mon treizième essaim, trouve une population abondante, excitée, voire agressive, un premier élément porteur de couvain dont des oeufs et larves, pas de cellule royale, un deuxième élément rempli de miel sans couvain, un troisième élément mûr de 8 cadres de miel operculé qui ne demande que la mise en pots...

-"Cette ruche ne peut avoir essaimé puisqu'il y a des oeufs frais, mais d'un autre côté cette  reine s'est trouvée bloquée dans sa ponte, elle aurait pu essaimer subitement excitée par le thymol... ou peut-être un paquet d'abeilles sans reine est volontairement parti pour laisser de la place?" conjecturais-je en enfumant toutes ces piqueuses.

 

Je dois donc trancher. Mes nouveaux arrivants a priori ne proviennent pas de mes ruches, mais en ce dimanche 8 août, St Dominique m'a fait un petit cadeau, livré à domicile franco de port, un petit 600 g d'avettes avec une reine surement vierge qui à cette époque ne trouvera pas de prétendants, à moins d'organiser un spécial " L'amour est dans le pré" intitulé "Jeune vierge cherche mâles vigoureux pour décoller de la planête..." P1040722.JPG

                                                                                       Il va y avoir du courrier à éplucher...

  

 

  Il reste une probabilté non nulle mais faible qu'un essaim artificiel de cette année ait recraché un trop plein d'abeilles, comme une soupape qui s'ouvre pour que le moteur n'explose pas, ce qui serait plus que BIZARRE, mais me disait un apiculteur pro que je consulte pour sa sapience, " on constate ces dernières années des comportements de reines qui vont en contradiction avec tout ce qu'on lit dans les livres..."

 

 

I

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Rédigé par Fabien

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Publié le 3 Août 2010

 

Les abeilles remercient les gens qui plantent de l'origan, ou de la marjolaine.P1040673.JPG

 

 

Les abeilles remercient les gens qui plantent du perovskia

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Les abeilles remercient les gens qui plantent la lavande

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Les abeilles remercient les gens qui plantent des géraniums ( pas le pélargonium )P1040686.JPG

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   Sans oublier certains types de polygonums.

 

 

Il est maintenant admis que la proximité de nos jardins assure aux abeilles un complément nutritionnel, qualitatif et quantitatif, sans lequel le mois d'août serait une période de cruelle disette.

Planter des essences mellifères ( asters, solidagos, sedum, perovskia, lavandes, polygonums, géraniums mélisses, menthes,... ), encourager la floraison du trèfle blanc dans nos gazons qui vous étonnera par sa biodiversité - si on lui accorde la permission d'être autre chose qu'un couvre sol,  laisser fleurir sa haie, sont autant de gestes écoresponsables qui faciliteront la survie des insectes pollinisateurs.

 

Un massif de fleur est encore plus beau lorsque quelques papillons, bourdons ou abeilles le parcourent.

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Rédigé par Fabien

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Publié le 2 Août 2010

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Le Millepertuis commun, hypericum perforatum, tient son nom des mille trous qui perforent ses feuilles, orifices il est vrai à un point si petits qu'il vous faudra une loupe pour les débusquer.

 

 

C'est une simple majeure, rare fleur qui accompagnera nos balades champêtres depuis juin jusqu'à septembre. Souvent dressée au delà de 40 cm, elle tapisse les bordures de champs, friches, de ses jaunes jamais fadasses, toujours solaires.

 

Elle fait partie des herbes de la St Jean, cette adoration du soleil qu'elle rappelle de par ses toupets d'étamines.

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On lui prête le parfum de l'encens, et de cette odeur de sainteté les croyances populaires ont fait main basse, en rebaptisant la fleur au nom de Fuga Daemonum, qui fait fuire les démons.

Toujours est-il, qu'à défaut de démons, le millepertuis est réputé anti-dépresseur, vendu en pharmacie pour lutter contre le vague à l'âme.

 

 

Mais c'est en tant que vulnéraire incontestable que la plante retiendra toute notre attention. On en prépare une huile, qui tenue en flacons dans la pharmacie familiale, apaise lesbrulûres, les coups de soleil, les inflammations cutanées, les ulcérations de diverses natures ( crevasses, gercures,...) agissant comme excellent réparateur de tissus. 

1ere méthode:  Dans un bocal de verre blanc, remplir de fleurs fraîches cueillies le matin aprés que la rosée ait disparu, couvrir d'huile d'olive, reboucher, exposer au soleil plusieurs semaines en agitant de temps à autre. Quand l''huile devient rouge, le remède n'a plus qu'à être filtré.

 

2eme méthode:  Les grands phytothérapeutes Chomel et Leclerc recommandent cette deuxième méthode, plus rapide et plus aseptique:  Dans un bocal de verre, mettre une mesure de vin blanc pour deux mesures d'huile d'olive.

 

 

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On obtient bien sûr une émulsion en mélangeant à la fourchette. L'huile et l'eau contenue dans le vin ne peuvent se mélanger.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Remplir le bocal avec des fleurs fraîches hachées menues, autant qu'on en peut mettre, et laisser trois jours au soleil.

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

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Filtrer à travers un sopalin. Si besoin, remuer délicatement le fond du filtre qui pourrait se boucher peu à peu.

Attention à ne pas le percer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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On obtient une phase huileuse, placé en haut du bocal, et une phase aqueuse ( vineuse), en dessous.

 

Vous pouvez placer au bain marie, et chauffer pendant de nombreuses heures ( au moins une dizaine) jusqu'à évaporation du vin.

 

Personnellement, j'ai chauffé cinq heures, puis las, j'ai soutiré et filtré une dernière fois la phase huileuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Voilà le résultat.

 

 

On peut la transformer en baume, parfois plus facile à appliquer, en incorporant à chaud un dixième environ de cire d'abeille.

 

 

 

Topique universel, "l'huile rouge" fint par devenir bonne à tout guérir, ecchymoses, rhumatismes, sciatique, etc, et simple fleur des champs, elle devint herbe magique et mystique.

Je cite la guérisseuse Maria Treben dans " La santé à la pharmacie du Bon Dieu":

" Une ancienne croyance populaire a fait le rapprochement entre le jus rouge sang et balsamique des fleurs et le sang des plaies de notre Sauveur. Effectivement, l'huile de Millepertuis est une excellente huile pour les plaies, elle a un effet analgésique, ani-inflammatoire et cicatrisant. Une des légendes concernant cette plante raconte ce qui suit: Lorsque le disciple préféré du Seigneur se trouvait affligé, au pied de la croix, il cueillit avec soin les plantes recouvertes de la fleur sainte afin de les offrir en précieux souvenir à des croyants trés pieux .......

Le jour de la St Jean, le symbole de la force de la lumière et de la chaleur, le millepertuis en fleurs rayonne dans toute sa splendeur. Jadis les filles en tressaient des couronnes, et celui qui courrait autour du feu devait porter une couronne. On plongeait les rameaux dans l'eau et la jeune fille qui voulait savoir si elle se marierait l'année suivante observait si les fleurs fanées s'ouvraient ...  La tisane de millepertuis est utilisée contre les troubles nerveux et les blessures des nerfs, les blessures dues à des chocs, les nevroses, les insomnies, les dépressions, les troubles de la parole ..... "

 

Notons que cette plante est chez certains sujets photosensibilisatrice. Qu'on s'en serve en interne ou externe, il faut éviter de s'exposer au soleil pendant son 'usage, sous peine de possibles éruptions cutanées

 

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Rédigé par Fabien

Publié dans #plantes médicinales

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