Si le sens commun entend par "abeille" la protégée des apiculteurs, celle que l'encyclopédie baptise " Apis Mellifica", le terme "abeille" désigne au sens large un clan d'insectes se déclinant dans les collétes, andrénes, halictes, mélittes, mégachile, osmies, allant parfois, selon des classements encore ouverts à la discussion, à inclure les bourdons...

 

   Ces abeilles que l'on dit " sauvages" fondent des colonies parfois organisées en castes spécialisées (on parlera d'abeilles sociales par opposition à abeilles solitaires). qui se développeront grâce à l'amassage de pollen et nectar.

La colonie disparaît à l'automne en laissant hiverner une femelle féconde, seule. Ainsi ces espèces ne stockent pas d'importantes réserves et donc ne récoltent pas de miel.

 

    L'homme n'a  pas cherché à les domestiquer,  à l'exception peut être des bourdons qui aujourd'hui, sont élevés à des fins de pollinisation dans certaines cultures maraîchères.

 

           L'encaustique du commerce contient de moins en moins de cire d'abeille ( moins de 5%)

Trop onéreuse, cette substance se voit remplacée par des ploymères lustrants, issus de la pétrochimie, différents solvants et charges qui au final fournissent un produit trés perfectible.

 

         Vous aurez plaisir à fabriquer votre encaustique vous même. C'est extrêment simple si vous parvenez à vous procurer de la cire d'abeille.

 

 

 

 

 

 

  Trouvez-vous un pot à confiture.

Placez-le dans un bain-marie.

 

 

 

Y faire fondre un volume de cire équivalent à un tiers du pot.

 

 

Lorsque la cire est fondue, retirez du bain-marie.

 

Coupez la flamme ( l'essence de thérébentine est inflammable)

 

 

 

Ajoutez-y peu à peu, en remuant vivement deux volumes d'essence de thérébentine. Travaillez dans un local aéré.

 

 

Peu à peu la solution devient pâteuse.

 

 

Laissez refroidir et c'est tout...

 

Vous obtiendrez un produit à la consistance crêmeuse. Si vous le voulez plus liquide, mettez davantage d'essence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Appliquez avec un chiffon.

Laissez durcir.

Lustrez avec un chiffon doux et ça brille !

 

 

 

Ce produit ne contient aucune teinte et donc le naturel du bois transparaît.

 

 

Sa forte proportion de cire assure un brillant et une protection  durables.

                Janvier est le mois des voeux.

    Alors Bonne Année 2012  à tous

    Au moyen âge, on se serait embrassé sous une boule de gui en se souhaitant " Au gui l'an neuf !"

Belle attitude d'évoquer une plante, ô combien magique, pour accompagner nos voeux de bonheur.

 

   L'expression " Au gui l'an neuf" semble issue de "0 Ghel an Heu" , de langue Celtique, traduit par " Que le blé lève".  Cette phrase aurait appartenu à la lithurgie Druidique, lors des cérémonies du solstice d'hiver.

 

    Il est touchant de réaliser à quel point, à une époque qui ignorait l'abondance alimentaire, le bonheur était à ce point lié aux largesses de la nature: " Que le blé germe..." 

 

   Il est  également vrai que le gui toujours vert est matûre à une époque de frimas et de dormance, et que finalement, démarrer un nouveau cycle de vie sous son égide nous lie à sa vivacité, sa pérennité, nous laisse adorateur de ses drupes incomestibles et toxiques, mais qui ressemblent tellement à une lune...

 

 

On peut être belle et trés poilue.

La preuve en images...

 

Si quelqu'un connaît le nom de cette chenille, trouvée sous un cerisier...

Merci de m'aider.

Le crache-sang, ou chrysomèle noire, est un insecte bien curieux. Si vous le faites monter dans votre main, il vous maculera la peau d'un liquide brun couleur de sang !

Ce liquide aurait fort mauvais goût, et dissuaderait tout éventuel prédateur de le manger.

 

Si les abeilles adoptaient cette stratégie, elles compileraient dans leurs nectars toutes sortes d'affrosités aux goûts repoussants : purins, eaux stagnantes, plantes amères, produits phytosanitaires...

Ainsi plus personne ne leur volerait leur miel. C'est une idée à ne pas éventer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ce joli petit papillon, photographié dans la Drôme, répond du nom de zygène.

 

Les zygènes rassemblent une trentaine de variétés en France; toutes caractérisées par cette forme en delta, ce fond noir ocelé de ronds de couleurs le plus souvent rouges.

 

 

 

 

zygène de la bruyère ou " zygaena fausta"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"zygaena filipendulae"

Pour le plaisir des yeux, tout simplement...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                    "Flambé"

Superbe papillon, photographié dans la région de Luc en Diois, nord de la Drôme, région réputée pour ses insectes ( papillons, libellules, criquets ), orchidées, et accessoirement les noix, un peu de lavande, des olives, et la fameuse CLAIRETTE DE DIE..

 J'héberge chez moi bien sûr quelques milliers d'abeilles, et plus récemment, un nid de polistes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les nids de polistes restent toujours petits, n'abritant qu'une faible population. Ils sont fabriqués à partir de cellulose récupérée sur des bois morts. La guêpe poliste est un insecte pacifique, qui n'entre pas dans les maisons, ne vous harcèle pas lorsqe vous mangez du melon. On vit sans encombre avec un nid au dessus de sa porte, dans l'embrasure d'une fenêtre, sous un velux, sous une bâche. Il n'est occupé que par intermittence, le temps des quelques semaines nécessaires à élevage d'une nouvelle génération qui s'en ira vivre ailleurs le reste de son âge.

      Donc inutile de dégainer le baygon et de propager dans la nature des molécules qui sont nocives pour la terre entière.

    Laissons les en paix! Ils mangent des mouches et des chenilles, et ne vous piqueront pas sans raison trés valable.

 

 

Le poliste se distingue de la guêpe commune par un taille plus longue, des pattes plus longues, le port de ses ailes, et surtout par ses antennes en massue orangée. Et enfin, par un meilleur caractère !

 

 

       Chandeleur  viendrait de chandelle. Des pratiques révolues à ce jour amenaient jadis nos ancêtres à festoyer en ce jour, où nous gagnons plus d'une demi-heure de soleil par rapport au solstice de Noêl. On célébrait la fin de l'hiver et la lumière revenant en organisant des retraites au flambeau, en allumant des chandelles.

        Quant aux crêpes, on peut penser qu'il n'y avait pas moyen, à une époque qui ne connaissait pas le bonheur des tomates muries au fuel, de faire autre chose. La consolation de quelques cuillères de miel rajoutait un semblant de folie au spartiate dessert, on s'en doute.

 

    Les Celtes célébraient en ce début Février  Imbolc, fête des agneaux nouveaux-nés entre autres.

Les Pères du Christianisme assimileront la fête paîenne pour en faire le jour de la présentation de l'enfant Jésus aux prêtres du Temple.

 

A notre époque, la Chandeleur reste le sacre de la crêpe. Simplissime recette qui s'envoie en l'air, au prix  d'une dangereuse pirouette; mais dans ce passage fugace, un instant céleste, la crêpe n'a-t-elle pas l'allure d'une LUNE ??