Publié le 27 Juin 2011

 

 

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    Le tournesol s'étale en ce moment dans des floraisons incandescentes, qui mélées aux jaunes pailles des moissons, font la beauté des plaines d'été.

 

     

 

De la famille des astéracées ( comme la marguerite), il porte une capitule composée de mille fleurons d'un diamètre de quelques millimètres. Chacun de ces fleurons constitue en fait la véritable fleur, avec ses étamines, sa corolle et son pistil.

Ainsi, l'auréole de jaune qui ceint la tête ne peut s'appeler " pétales " mais ligules. Les fleurons aprés fécondation donneront la graine de tournesol, riche en matière grasse.

 

 

    En cette pèriode de l'anée où les abeilles ont particulièrement faim, la proximité d'un champ de tournesol amène une liesse explosive au rucher.

Les conditions de température et d'hygrométrie semblent rassembler pour que la miellée soit belle.

 

Certains auteurs avancent une production de miel de 25 à 50 kg par ha ( Crane 1980 ). D'autres, des apiculteurs qui exerçaient dans les années 80 à 90, évoquent des récoltes miraculeuses avoisinant le quintal ...

 

En réalité, les années où le tournesol donnait du miel en quantité semblent passées. L'attrait des différents cultivars dépend de la profondeur à laquelle se situent les nectaires dans le fleuron ( de 5,1 à 6,9 mm ).

Plus longue sera la langue de l'abeille, plus elle sera à même de rapporter du nectar. Parmi les abeilles à langue longue, citons la Carnolienne, la Caucasienne et la Buckfast.

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Toutes les études montrent que la pollinisation par les abeilles accroît le rendement du tournesol, suivant les cas, de 16 à 60% et indiquent que pour un rendement maximum, chaque fleuron doit être visité entre 6 à 10 fois.

 

On voit donc dans cette miellée de tournesol l'exemple d'un partenariat où apiculteurs et agriculteurs ont tout à gagner. Il ne reste qu'à garantir à l'abeille une plante saine, exempt d'insecticides systémiques ...

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source: "Le guide de l'apiculteur"   par  JM Philippe    Edisud

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Rédigé par Fabien

Publié dans #miel

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Publié le 18 Juin 2011

On peut valoriser les cires d'opercules en les faisant fondre. Pour celà, inutile d'acheter une chaudière à cire.

 

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1°) les cires d'opercules sont récupérées à la récolte, mises à égoutter. Ensuite je les lave et de cette eau de rincage je tire un hydromel. On ne perd pas une goutte de ce précieux miel...

On a donc des cires propres, qualité cire vierge.

 

 

 

 

 

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2°) Différentes impuretés persistent, comme la propolis, des morceaux de  vielles cires, du miel, des abeilles mortes, du pollen.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3°)  Une vieille lessiveuse récupérée à la brocante posée sur un réchaud à gaz fait office de chaudière.

 

On recouvre les cires d'eau et on met à chauffer.

Environ une demi-heure plus tard, les cires se sont liquéfiées. Il faut touiller régulièrement. On obtiendra une bouillie peu ragoutante, qui tient plus du vomi que de la cire.

Patience...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 4°) Trouvez vous un vieux seau propre et recouvrez le fond  d'une toile genre brise-vent, moustiquaire. Elle sera quasiment fichue aprés utilisation donc épargnez les tissus précieux.

 

 

Versez dedans la cire en fusion, puis retirez le tissu délicatement. Vous emmenerez ainsi les plus grosses impuretés.

 

 

 

 

 

 

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5°)  Le seau comporte deux phases, la cire liquide en haut et l'eau.

A l'interface, se trouvera toutes les impuretés solubles dans l'eau qui remontent mais ne peuvent se dissoudre dans la cire.

 

Laissez donc refroidir plusieurs heures.

 

 

 

 

 

 

 

 

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6°)  On obtient avec ces cires de désoperculation des couleurs trés belles, claires et jamais brunes.

 

 

 

 

 

 

 

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7°) L'autre face est moins belle.

On peut recommencer à la faire fondre, avec un peu d'eau, et couler la cire liquide dans un récipient qui offre une petite section par rapport à son volume. La partie inférieure comportant des impuretés sera plus facile à supprimer.

 

 

Les cires permettent de fabriquer de l'encaustique, ( mélanger avec de l'essence de thérébentine), des bougies, des baumes, etc ...

Elles sont essentiellement rendues au cirier contre des feuilles de cire gaufrées, ce qui permet une subststantielle économie

 

 

 

 

 

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Rédigé par Fabien

Publié dans #vie au rucher

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