Pour en finir avec la construction de la ruche Voirnot divisible, il faut bien sûr un toit.

 Il peut être plat, fonctionnelle, ou beau, compliqué, et peu pratique... C'est là qu'est allé ma préférence.

  Les dimensions possibles sont nombreuses, mais veillez à pouvoir dégager un volume suffisant pour accueillir un nourrisseur. Une pente modérée permettra également de poser des outils sur le toit.

Un habillage en bardeau bitumé vendu en rouleau est une solution bon marché, facile à mettre en oeuvre et esthétique.

  Cerises sur le gâteau, deux évents de 25 mm grillagés permettent une ventilation sous le toit. Un bouchon suffira à boucher le tout.

  En auto-construction, la fabrication des cadres est possible dés lors que les dimensions restent modestes.

On utilisera une planche de 25 mm d'épaisseur, en pin par exemple. Le débit se fait avec une scie circulaire sur table. Les différents montants ont une épaisseur de 10 mm.

  Les assemblages se font à l'aide d'un gabarit, avec des pointes de dimensions 1,5*32 ( minimum), et de la colle.

   Entre deux bois une distance doit être respectée ( 5 à 7 mm). En dessous risque de propolis, au dessus construction de cire.

   On trouvera des feuilles de cire (lien) un peu trop petites toutefois. Les abeilles finiront la construction.

Le coût ? Essentiellement la feuille de cire ( 1,19 € )

 Par la suite, on peut laisser aux abeilles le soin de bâtir sur un cadre nu, les fils étant remplacés par des piques à brochette par exemple...

  Le plancher a logiquement les dimensions intérieures de l'élément.

  Entièrement grillagé sinon ce n'est sans intérêt. Vous trouverez le grillage sur apiculture.net

3,60€ en galvanisé pour une ruche ( hors frais de port)

  Le grillage est pris en sandwich entre une base de hauteur au moins 5 cm et des tasseaux carrés ( 25 mm de côté). Un tiroir coulisse en dessous du grillage, 4 cm plus bas au moins. Il ferme la ruche partiellement ou complètement selon la saison.

  Sur ce tiroir on pourra disposer des traitements contre le varroa: essuie-tout pour l'acide formique, cartons imbibés de thymol.

  je soigne la planche d'envol, j'aime travailler le bois alors je me fais plaisir. L'ouverture a une hauteur de au moins 10 mm, 25 cm de longueur suffisent. Plus grand c'est inutile, ça ne fait qu'inciter l'intrusion d'hypothétiques envahisseurs (vent, humidité, souris, crapauds,...)

J'ai trouvé des réducteurs de 378 mm( ou portières d'entrée) sur ce site pour 1,35 €.

Classiquement, on les fixe avec des pitons, mais avec le temps, la vis fatigue le bois... Des crochets à lambris m'ont semblé une bonne alternative. 

    je continue à appeler "Voirnot divisible" le modèle de ruche que je suis en train de construire.

    j'ai bien l'impression que cette appellation n'a jamais été normalisée...

    De section carrée (375 mm)² à cause des crémaillères que le commerce fournit dans cette dimension, de hauteur 200 mm pour obtenir un volume équivalent à une Dadant 10c quand ils sont appariés pour former le corps, mes éléments sont en pin Douglas. Leur épaisseur est de 25 mm.

    Mon scieur me les a rabotées sur deux faces. 16,50 € la planche de 2,50m. La même planche permet de réaliser 1.5 éléments. On se situe à un coût de 11 € par élément, pour du Douglas, qui est un bois TOP.

S'il était réalisé en épicéa poncé par vos soins, l'élément vous reviendrez à 6€ environ, mais il faudrait rajouter de la peinture

    Quand il est sec ou presque, le poids de l'élément est aux alentours de 4 kg.

    L'assemblage se fait en plein bois, avec des vis de 40 mm. les deux feuillures font 12 mm par 12 mm

    On peut rajouter une vitre à l'arrière, et un trou sur la face avant qui sera fermé par un bouchon. Il servira d'entrée auxiliaire si besoin, à enfumer si l'on fait un essaim par tapotement...)