Publié le 19 Mai 2010

J'ai toujours trouvé émouvante la confiance de tout ce peuple qui se meut vers son futur, sa ruche, y entrant avec tout le naturel d'une race qui s'abandonne à la providence.

Il nous faut tellement soupeser, calculer, analyser, s'assurer, nous les homos sapiens, avant de prendre une décision...

 

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Rédigé par Fabien

Publié dans #essaimage

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Publié le 9 Mai 2010

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  Le mauvais temps ne m'a pas permis d'ouvrir la ruche 13 jours aprés la date de prise en charge par la ruche éleveuse.

Le jour ou j'ai ouvert, j'ai découvert environ 5 cellules royales, déjà ouvertes, placées en bordure de triangle. Les cellules étaient de taille moyenne.

 

La ruche a été remérée mais ne m'a pas fourni de reines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Conclusion: Les abeilles ne gardent pas les triangles, et de ce fait, l'avantage de la méthode n'est pas évident.

Elles construisent un nombre de cellules qui n'est pas trés important ( mauvais temps ? ruche trop faible ? race noire ?).

Tout celà est sûrement perfectible et je recommencerais l'année prochaine.

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Rédigé par Fabien

Publié dans #Elevage de reines

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Publié le 5 Mai 2010

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   Prunus Avium, celui que nous appelons merisier, est une essence forestière qui cotoye le chêne, toujours d'une façon solitaire. Tomber, en un avril encore froid, sur la blancheur suspendue de son houppier en fleurs, est toujours une belle rencontre.

   Même si la merise est un fruit qui ne présente pas les qualités d'une burlat ou autre bigareau, la sauvagerie de ses arômes de noyau se retrouve dans ses feuilles, ses pédoncules et ses fruits à peine formés. Par chance, ces fragrances se laissent capturer par le

vin.P1040289.JPG

 

Il faut donc trouver un merisier, cueillir ses feuilles au printemps, avec un peu de pédoncules et fruits.

 

Facile à écrire, difficile à faire, dans la mesure ou les merisiers sont souvent trés hauts.

Je suis fortuitement tombé sur un sujet que la tempête avait renversé. Il était  étendu au sol, les racines encore en terre permettaient le développement de ses feuilles. J'ai du me baisser pour les cueillir...

 

 

 

 

 

 P1040292.JPGOn obtiendra par

macération dans un vin sucré et renforcé à l'alcool, un apéritif délicieux, au goût de noyau, cousin du guignolet, filleul du kirsch.

 

J'ai utilisé les proportions suivantes:

 

10 L de vin ( rosé ou rouge )

 

2 L d'alcool de fruits à 40°

 

1,5 kg de sucre, ou plus si vous aimez le sucre

 

une quantité de feuilles qui équivaut à un saladier pour famille qui aime les crudités

 

 

On laissera macérerP1040299.JPG en dame Jeanne,deux à trois semaines en goûtant de temps à autre, afin de vérifier qu'un goût de vert ne vienne s'installer.

 

Pour peu que les alcools vous fasse vous courber devant les bonbonnes de verre, ces grandes matrices qui murissent des bonheurs à venir, vous ne manquerez pas de saluer la beauté du soleil couchant, qui par la fenêtre, embrase de carmin le dentelé de quelques feuilles.

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Rédigé par Fabien

Publié dans #recettes à boire

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Publié le 2 Mai 2010

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Le vin d'épine, qui inspire la " trousse pinette" aux ventre à  choux, est un élixir de macération qui autorise chacun d'entre nous à marier différents vins, alcools et fruits, avec l'obligé de la recette: le bois de prunelier. On le cueillera dans sa jeunesse, soit des pousses sortant de terre, soit des branches parties d'un sujet coupé, on le débarassera de ses feuilles, et on le consacrera dans des fonds baptismaux idoines, pourvu qu'on y trouve 14 à 15° 'alcool et suffisament de douceur sucrée.

J'ai utilisé personellement, mais c'est subjectif:

9 L de vin rosé de type cubis ( pas le moins cher, celui qui vient aprés)

1 L de vin moelleux

2 L d'alcool pour fruits à 40°, qui n'est rien d'autre qu'une dilution d'alcool éthyliqe dans l'eau

2 kg de sucre, vous pouvez prendre 1,8 kg si vous préférez moins doux

autant de pousses de prunelier qu'on aura la patience d'en cueillir, débarassées de leurs feuilles

 

Il faut chauffer un peu 2 L de vin pour y dissoudre le sucre avant d'ajouter au reste des ingrédients.  Je prévois de corriger le manque d'acidité de ces vins bas de gamme en ajoutant de l'acide tartrique

 

On peut agrémenter ensuite avec ce que l'on veut, citron, épices, raisins secs, gingembre, et finir par réaliser un apéro maison qui risquerait de faire oublier le goût typique de ce bois d'épine, cet arôme de noyau qui avec le temps gagne en ampleur, rondeur, saveur et bonheur. Faire macérer 2 à 3 semaines.

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  Et que ce brin de muguet vous apporte bonheur et succés dans la réalisation de vos apéros !

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Rédigé par Fabien

Publié dans #recettes à boire

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