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Publié le 10 Août 2014

L'heure de la récolte

L'été a été propice à une miellée, essentiellement du tournesol et du châtaignier.

Voir ce filet d'or couler du seau vers le pot fait oublier bien de la peine et des déceptions.

Alors il ne reste pus qu'à trouver un endroit pour stocker tous ces pots, à l'abri de l'humidité et de la chaleur.. Les dessus d'armoire vont encore être sollicités...

L'heure de la récolte

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Rédigé par Fabien

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Publié le 7 Août 2013

Récolte  de l'année

2013 s'est jusqu'à présent avéré être une année fort décevante. Pas de miel de printemps pour moi. Rien en juin non plus.

Tous mes espoirs étaient portés sur le chataignier et le tournesol, abondants autour de mon rucher. Le chataignier a commencé à fleurir fin juin. Vers la mi-juillet les fleurs étaient terminées.

Quant au Tournesol, selon la période du semis, ses capitules s'épanouissaient du 10 juillet jusqu'au début du mois d'août.

De retour de vacances, il est temps de passer à la récolte de l'année.

1ere étape: Installer un local aussi propre que possible, le garage ou la cuisine. L'amateur que je suis, qui ne vend pas son miel, et ne le donne pas non plus, se sent donc libéré de l'obligation qui lui est faite de tout aseptiser par l'usage de l'inox, du plastique alimentaire, et des ammoniums quaternaires.

2eme étape: Bricoler, avec un peu d'astuce, une grille à reine, un baquet, et un carré de bois, un " bac à désoperculer". Vous économisez 200 €

3eme étape: Vous invitez un bon copain en vacances. Il vous servira de moteur pour votre extracteur manuel.

4eme étape: On peut laisser maturer deux ou trois jours le miel dans des seaux.

Puis empoter et déguster.

 

Récolte  de l'année
Récolte  de l'année
Récolte  de l'année
Récolte  de l'année
Récolte  de l'année
Récolte  de l'année

La veille, je place les chasse-abeilles. Les abeilles ont bien travaillé. La championne du rucher, divisée le 15 avril, a donné trois essaims au printemps et aujourd'hui se dresse sur cinq éléments dont trois remplis de miel, soit au moins 35 kg.

Mes modestes besoins en miel me permettent d'être magnamime avec mes ouvrières: chaque ruche garde au moins une hausse remplie de miel pour son hivernage.

Au final, il me reste à prélever huit éléments remplis de miel, soit environ 100 kg pour ma consommation familiale...

 

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Rédigé par Fabien

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Publié le 21 Juillet 2012

Volà de belles photos qui raviront les apiculteurs: les abeilles rentrent du miel dans les hausses...

 

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En haut à gauche le miel est operculé. Il est mûr

 

Le reste des alvéoles se remplit peu à peu d'un nectar qui bientôt sera du miel.

A noter un varroa sur le dos de l'abeille.

 

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   Les colonies entrent et stockent du miel dans l'ensemble de la ruche. Elles commencent par entourer les cadres de couvain situés dans les deux éléments du bas, puis attaqueront le troisième élément.

 

    Afin de préparer l'hivernage, la situation idéale est de se trouver à cette époque avec deux éléments de couvain ( bas et milieu ) et un troisième élément plein de nourriture.

 

  certaines colonies continuent à pondre dans l'élément du haut. Enfumer par le haut, faire descendre la reine, puis placer une grille à reine sous l'élément du haut. Dans 21 jours le haut est libéré du couvain et pourra accueillir les précieuses miellées d'été, celles qui assureront la pérennité de la colonie.

 

Ne cherchez pas à prélever ce miel.

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Rédigé par Fabien

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Publié le 19 Juillet 2012

C'est parti. Les champs de tournesol offrent leurs premières capitules. A souhaiter que la météo soit au rendez-vous...

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Rédigé par Fabien

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Publié le 18 Mai 2012

   Les jaunes insolents des champs de colza sont maintenant passés. La pluie achevant d'en faire de tristes paillassons, j'en profite pour faire la récolte.

   La veille j'ai plaçé des chasses abeilles. Au matin je retire des éléments quasiment vides, à l'exception des faux-bourdons trop gros pour passer le subterfuge, et d'une hausse encore garnie d'ouvrières. Je m'attends à y trouver un rond de couvain, et pourtant...

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   Une cellule royale en plein milieu d'une hausse à miel...

Des abeilles y sont restées attachées...

 

  On voit qu'elle a été ouverte par son occupante, comme en témoigne l'opercule de cire qui baille encore.

 

    Je me demande si la reine n'est pas née pendant la nuit.

 Au quel cas elle aura pris un coup de balayette comme ses consoeurs... mais retrouvera sa ruche de quelques battements d'ailes.

 

 

 

 

 

  J'apprécie et savoure le travail de désoperculation.

Voir l'acier araser la cire tout en déroulant ce bourrelet de miel gras et odorant est ma première récompense.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

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  .

 

 

 

 

 

A noter que ce cadre format Warré est donné aux abeilles sans sa feuille de cire gaufré. Il est suffisament bien construit et solide pour passer à l'extracteur sans se briser.

 

 

 

On tire d'un cadre entre 1 et 1,2 kg de miel.

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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    Et le miel coule en un filet doré...

 

    Délicieux et d'un sublime parfum, le miel frais est incomparable.

     Dommage que cet ambre liquide bientôt figera dans des pots en un miel blanc crêmeux, qui certes est digne de nos meilleures tartines, mais qui aura perdu sa spontanéité, sa prime souplesse, ses fragrances de printemps, de premières fleurs et de ruches mêlées.

 

 

  Le miel de printemps est visqueux. Une grosse quantité reste prisonnière des opercules ( environ 10% ).

 

Afin de valoriser cette manne, j'ai démarré un hydromel.

 

  Matériel:  I sachet de levure , acide tartrique, sels nourriciers, barboteur, passoire, seau alimentaire, baquet, densimètre

 

 

  1°) Réunir les opercules dans un baquet et couvrir d'eau tiède ( 30°C pas plus sinon on dissout de la cire ). Mélanger  jusqu'a obtention d'une soupe non visqueuse

 

2°) Filtrer à la passoire et obtenir une liqueur que l'on place dans un seau à miel

 

3°)  Y placer le densimètre et ajouter de l'eau jusqu'à la densité 1100 environ. Bien mélanger à chaque fois.

 

4°) Peser le liquide et calculer le volume v en litres:  v=m/1,1

 

5°) Ajouter 0,7 g/L d'acide tartrique, des sels nourriciers.

 

6°) Réhydrater la levure 15 min dans l'eau à 30°C puis mélanger au fond d'un récipient avec un litre du moût précédent. Oxygéner pendant 24 H puis réunir avec le moût. Oxygéner les trois premiers jours puis fermer le seau. Percer le couvercle et y adapter le barboteur. La fermentation durera 5 à 7 semaines en fonction de la température du local.

 

 

 On dit parfois que l'hydromel obtenu par lavage d'opercules présente un goût de cire.  Personnellement je ne l'ai pas constaté. Au fait, ça a quel goût la cire ??

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     Il y avait l'équivalent de 8 kg de miel dans ces opercules, voués à être rendus aux abeilles.

 

    On en tirera une grosse vingtaine de litres d'hydromel que l'on boira à leur santé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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     L'achat d'un extracteur reste une dépense de taille. Les normes sanitaires en vigueur imposent le choix de l'inox ce qui surenchérit considérablement l'objet en question... sans parler du local d'extraction qui doit également obéir à un cahier des charges auquel ne peut obéir un apiculteur amateur...

 

 

  Quant à mes butineuses, je leur impose bien sûr le port d'une charlotte et de bottes blanches lorsqu'elles vont aux fleurs, et surtout, ne ramenez pas de phytosanitaires ! Ne portez pas le nectar à la bouche !

 

 

 

   Heureusement, dans le cadre d'une consommation familiale, on vous laissera libre de faire votre popotte...

 

  Dans la pratique, des seaux en plastique alimentaire font office de maturateur, et une bonne couche de peinture alimentaire peut pallier à l'inox dans un extracteur acheté d'occasion.

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Rédigé par Fabien

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Publié le 27 Juin 2011

 

 

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    Le tournesol s'étale en ce moment dans des floraisons incandescentes, qui mélées aux jaunes pailles des moissons, font la beauté des plaines d'été.

 

     

 

De la famille des astéracées ( comme la marguerite), il porte une capitule composée de mille fleurons d'un diamètre de quelques millimètres. Chacun de ces fleurons constitue en fait la véritable fleur, avec ses étamines, sa corolle et son pistil.

Ainsi, l'auréole de jaune qui ceint la tête ne peut s'appeler " pétales " mais ligules. Les fleurons aprés fécondation donneront la graine de tournesol, riche en matière grasse.

 

 

    En cette pèriode de l'anée où les abeilles ont particulièrement faim, la proximité d'un champ de tournesol amène une liesse explosive au rucher.

Les conditions de température et d'hygrométrie semblent rassembler pour que la miellée soit belle.

 

Certains auteurs avancent une production de miel de 25 à 50 kg par ha ( Crane 1980 ). D'autres, des apiculteurs qui exerçaient dans les années 80 à 90, évoquent des récoltes miraculeuses avoisinant le quintal ...

 

En réalité, les années où le tournesol donnait du miel en quantité semblent passées. L'attrait des différents cultivars dépend de la profondeur à laquelle se situent les nectaires dans le fleuron ( de 5,1 à 6,9 mm ).

Plus longue sera la langue de l'abeille, plus elle sera à même de rapporter du nectar. Parmi les abeilles à langue longue, citons la Carnolienne, la Caucasienne et la Buckfast.

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Toutes les études montrent que la pollinisation par les abeilles accroît le rendement du tournesol, suivant les cas, de 16 à 60% et indiquent que pour un rendement maximum, chaque fleuron doit être visité entre 6 à 10 fois.

 

On voit donc dans cette miellée de tournesol l'exemple d'un partenariat où apiculteurs et agriculteurs ont tout à gagner. Il ne reste qu'à garantir à l'abeille une plante saine, exempt d'insecticides systémiques ...

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source: "Le guide de l'apiculteur"   par  JM Philippe    Edisud

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Rédigé par Fabien

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Publié le 5 Février 2011

Composition

 

La composition d'un miel varie d'un cru à l'autre.  Ceci dit, une estimation moyenne fait état de la présence des composés suivants:

1°) Des sucres

 Fructose environ 38% ; Glucose env 32% et saccharose env 1,3% , maltose et nombreux autres sucres env 8%  donc une majorité de sucres bioassimilables. C'est en ce coktail énergétique que réside la qualité principale du miel.

 

 2°) Eau env 18% s'il est mûr

 

3°) Des acides organiques, principalement l'acide gluconique responsable du pH bas . Celui-ci provient d'une dégradation enzymatique  du glucose. On trouve également des acides citriques, formiques, maliques et succiniques, présents dans bien d'autres substances naturelles comme les fruits.

 

4°) Des acides aminés nombreux et variés, comme l'alanine, l'arginine, ...

 

5°) Des minéraux, comme le phosphore, le fer, le manganèse, le cuivre, ...

 

6°) Des vitamines dont la thiamine, la riboflavine, la vitamine K, l'acide folique ...

 

7°) Un lot d'enzymes et diastases diverses dont l'amylase, la peroxydase, des invertases, l'inhibine qui est responsable des propriétés antiseptiques du miel ... la plupart provenant des abeilles. Toutes ces enzymes craignent la chaleur

 

 

Conservation

 

Le miel se conserve naturellement pendant longtemps, deux ans diront les plus optimistes, à condition qu'il reste suffisament sec ( moins de 18%  d'eau ), et qu'il soit conservé à température fraîche ( 14°C et moins) dans un lieu sec ( le miel est trés hygroscopique )

Tenue dans ces conditions, l'inhibine maintient les populations de levures dans l'incapacité de se reproduire.

 

Le phénomène de cristallisation est naturel, plus ou moins rapide ( trés rapide chez les miels de colza, trêfle, sainfoin... ) et lent chez l'acacia. Si vous n'aimez pas le miel cristallisé, placez votre pot avec son bouchon fermé dans un four tiède à 50°C maxi pendant deux heures. Sortez le et retournez-le. Il retrouvera sa limpidité pendant quelques semaines voire plus. Ceci dit, le fait de chauffer le miel lui fait perdre une part de ses arômes....  et augmente la quantité d'H.M.F, produit toxique qui apparaît lors du chauffage de matières sucrées.

( la recherche d'HMF en laboratoire permet de déceler les miels chauffés exagérément, ou conservés à des  températures trop élevées )

Les gros conditionneurs, assembleurs, malaxeurs et pétrisseurs de ces miels achetés en fût de plusieurs quintaux, qui voguent pendant des mois sur des cargos, dans des récipients pas toujours alimentaires, usent abondamment des défigeurs à miel, pour à la fin, offrir une mélasse aléchante, bon marché, mais insipide et  sans arôme!  C'est triste

 

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Rédigé par Fabien

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Publié le 5 Février 2011

      L'histoire du miel commence dans la plante. Certaines espèces sont pourvues de glandes appelées nectaires, souvent siuées à la base du pistil, par lesquelles exsude une sève riche en sucres: le nectar

 

    La quantité de sucres dans le nectar varie avec les conditions climatiques ( humidité du sol, température, vent, chaleur ) mais également l'heure de la journée. Certaines années, des essences nectarifères ne donneront rien ...

 Les sucres en question sont principalement le saccharose, le fructose et le glucose. Une plus grande proportion de glucose entraînera des miels qui cristallisent davantage comme le colza. Si la teneur en fructose est plus importante, comme pour l'acacia, le miel reste liquide longtemps. 

 

    De nombreux insectes pollinisateurs se nourrissent de ce nectar. Notre abeille ne donne pas sa part du butin, et l'on s'en félicite.

 

Passer du nectar au miel est une toute autre aventure. Apis mellifica est l'héroîne de cette transformation.

 

    Transporté dans le jabot de l'abeille, le nectar, sous l'action d'enzymes ( diastase, amylase,invertase) secrétées par l'abeille, commence sa maturation. Le saccharose se transforme en glucose et fructose, l'eau disparaît peu à peu. La butineuse, à son arrivée à la ruche, transmettra son butin à ses soeurs, et de bouche en bouche, le nectar s'affine, puis se voit finalement stocké dans les alvéoles. Dans les conditions de température ( 30°C min ) et de ventilation adéquate, il finit de perdre son eau. On admet qu'aux environs de 18% d'eau, le nectar est mûr. Les avettes ferment alors l'alvéole de stockage avec de la cire; On peut dés lors parler du miel .

 

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Butineuse sur origan

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Rédigé par Fabien

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Publié le 3 Février 2011

 

 Voilà un sujet extrêmement grave: les arnaques apicoles et faux miels en tous genres !

 

 

Les fraudes sont évidemment rarrissimes. Ceci dit, plus on achête à bas prix et plus on s'expose à des pratiques indignes:
      Baptiser le miel au sirop de glucose ou fructose a été une pratique typiquement chinoise. Des traces de fer ( récipient non alimentaires ), ainsi que de la terre ont également été retrouvées dans leur produit, ce qui leur a valu un embargo levé maintenant depuis plusieurs années. On trouve également des sirops de glucose enrichis au miel dans certains commerces magrebins, mais la chose est clairement signalée par l'étiquetage.
      Il est également indigne de nourrir au sirop pendant la miellée. Le miel est un produit issu du nectar des fleurs et non du sucre à betterave!
    

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Rédigé par Fabien

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Publié le 11 Août 2010

Un de mes essaims du mois de mai m'a agréablement surpris en produisant une vingtaine de kilos de miel. En prélever la moitié sera ma dernière récolte de l'année, achevant ainsi la saison 2010.

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La hausse a été garnie de huit cadres amorcés seulement par une languette de cire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les avettes respecteront-elles les montants de bois en batissant bien droit ?

 

 

 

 

 

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  On peut dire que paradoxalement, peu de hausses ont été aussi régulièrement construites que celles là.

L'absence de paroi médiane tenue par des fils me facilite grandement la construction du cadre, en réduit considérablement le coût, et me fait gagner du temps.    Quant aux abeilles, elles batissent sans le format obligé des petites cellules, et c'est donc dans des grandes cases qu'elles logent le miel. Finalement, les aide-t-on vraiment en leur fournissant une feuille de cire qui n'est plus vierge depuis longtemps, et qui contient probablement une concentration de germes et pesticides que la chaudière du cirier ne saurait stériliser ?

 

Les alvéoles privées de l'armature de fils tiendront-elles pendant l'extraction?

  

  Les cadres de miel sont désoperculés.

 P1040728.JPGMon bac à désoperculer ne m'a pas coûté trés cher et fonctionne trés bien:

 

 

 

 

 

 

un bac à linge, une grille à reine, des gros clous, un cache nourrisseur et une planchette pour caler le cadre de miel.

La grille est clouée pour plus de confort sur le bois

 

 

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C'est le moment que je préfère. L'acier de la lame arase les opercule de cire et le miel se dévoile subitement, gras, luisant, odorant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le miel va s'égoutter toutes la nuit sur la grille à reine. Extrait tout en douceur, il conserve son arôme dans son intégralité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les cadres désoperculés s'égoutent dans le bac d'à côté, en attendant le passage dans l'extracteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Quand j'aurais l'age de mon extracteur manuel, j'espère que je fonctionnerais tout aussi bien.

 

 

 

 

 

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Les cadres sont placés tête en bas, indispensable pour permettre l'écoulement du miel, dans ces cages qui tournent tangentiellement. La force centrifuge plaque les cadres contre la grille et expulse le miel des alvéoles. Il n'y a plus qu'à le recueillir.  On tourne pendant quelques trente secondes, puis on retourne le cadre, la face qui étaient vers l'intèrieur passe donc à l'extérieur et se vide à son tour.

Il n'y a que deux cages dans cet extracteur, l'opération de récolte prend donc un certain temps.

 

On fait durer le plaisir.

 

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Même sans armature de fils et sans cire gaufrée, la structure de cire a globalement résisté et sera à  nouveau utilisable dans les hausses. On remarquera la finesse de la paroi médiane

 

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Sa gourmandise la perdra, c'est certain.P1040751.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Un miel toutes fleurs, plein de douceur et de parfum, qui cristallisera peut-être si les tournesols étaient mellifères.

 

 

 

Merci d'avance à mes cohortes d'ouvrières qui ont bien voulu partager leurs trésors ( si si je ne récolte qu'avec leur permission...)

 

 

A ce propos, jetez donc un oeil sur le site suivant:

http://www.ballot-flurin.com/-i-18.html

 

 

Qu'en pensez-vous ?

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Rédigé par Fabien

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