Articles avec #sujets d'apiculture tag

Publié le 26 Novembre 2010

En cette fin d'année 2010, j'ai accompli la formalité administrative qui consiste à déclarer ses ruches aux services compétents, qui peuvent être le GDS ou la DDCSPP qui rassemble les ex DSV et DDASS.

Les formulaires sont nouveaux. Vous pouvez les trouver là : https://www.formulaires.modernisation.gouv.fr/gf/cerfa_13995_01.do

 

 

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Rédigé par Fabien

Publié dans #sujets d'apiculture

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Publié le 12 Septembre 2010

 

Elle encadre les comptoirs de nos officines, se déclinant dans des pastilles, sirops, spray et autres remèdes contre les maux de gorge, la propolis est devenue un élixir d'importance pour qui aime à se soigner avec des thérapies naturelles.

 

Les abeilles récoltent cette matière sur les bourgeons de peupliers, saules, marroniers, en font des pelotes collantes qu'elles ramènent à la ruche. La caste des batisseuses l'emploiera pour boucher et colmater les entrées d'air, boucher les interstices ou vides de moins de 5 mm, ou simplement pour le plaisir de s'entourer de cette substance odorante aux vertus antibiotiques.  Elles peuvent également s'en servir comme d'un baume dont elles momifient tous corps étrangers qu'elles ne peuvent sortir de la ruche.  L'apiculteur, quant à lui, est souvent amené à gratter, chauffer au chalumeau cette poisse, se battre au lève-cadre contre cette poix qui colle les cadres et les éléments entre eux.

 

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Propriétés médicinales:

Aristote, Pline et Avivienne citent les vertus curatives et cicatrisantes des plaies, suppurations, abcés et furoncles. Elle a été utilisée tout comme le miel pour les blessures des soldats. Ses propriétés antiseptiques et anti-bactériennes, antimycothiques et anesthésiques trouvent un champ d'application dans de nombreux domaines: traumatologie, chirurgie, stomatologie, ORL, dermatologie, pneumologie, ...

L'efficacité de la propolis contre la tuberculose, l'amygdalite, la pharyngite, la gingivite, la sinusite chronique du au champignon Candida albicans, la grippe, les brûlures, l'asthme, le rhume des foins a été prouvée. Une panacée me diriez-vous, une efficacité qui s'explique par l'exceptionnel pouvoir anti bactérien et antibiotique de cette substance.

 

Autres utilisations:  Certains pays en ont fait des vernis pour l'ébénisterie ou la lutherie. Elle est utilisée en parfumerie également.

 

Teinture mère

 

On prépare une teinture mère facilement en diluant 10 g de propolis dans 100 mL d'alcool à 90°

La dilution est d'autant plus facile que la propolis est finement broyée ou écrasée. Pour éviter d'empoisser vos outils, placer la propolis au congélateur pendant deux jours, et vous verrez qu'elle sera facilement friable. Laisser macérer  la propolis dans l'alcool et agiter aussi souvent que possible, durant un mois, puis filtrer. Seules les impuretés seront retenues.

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On en prendra dix à 20 gouttes trois fois par jour, dans un verre d'eau ou de lait,  pour soigner les maux de la petite famille, comme les maux de gorge, les gingivites ou directement sur la peau pour les bobos, les brulures, les échardes, les problèmes dermatos, ...

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Rédigé par Fabien

Publié dans #sujets d'apiculture

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Publié le 5 Février 2010

 

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Aujourd'hui, la température approche les 10°C, le gris du ciel s'efface par instants devant quelqu'azurs incertains. Il n'en faut pas plus à nos abeilles pour qu'elles se lachent dans les airs. A l'occasion de ces sorties hivernales, Apis Mellifica vaque à un besoin bien naturel, déjections brunâtres dont les ruches se maculent, et en profite également pour mettre à jour ses fichiers GPS. Rien d'étonnant donc, à les voir tourner en rond, explorer derrière, en dessous, de chaque côté de la ruche, dans des ballets incertains, porteurs d'une ivresse et d'une gaieté qui chechent à oublier la claustration hivernale. 
On est loin des vols rectilignes, aiguillés dans d'impercetibles couloirs aériens que sont le flux des butineuses, par un jour de miellée.
Le vol de propreté est comme la récréation de 10 H, un joyeux tapage dont il faut s'écarter. J'ai le souvenir d'une piqûre à la paupière à l'occasion de l'un de ces vols...

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Rédigé par Fabien

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Publié le 31 Janvier 2010

Par cette fin janvier, les jours ont déjà rallongé. L'abeille, insecte solaire, sort peu à peu de sa torpeur hivernale. Ses besoins nutritionnels vont maintenant aller croissant.
 Par ce beau dimanche tout en givre, je visite mon rucher des bords de Loire. 

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Les assauts répétés du froid viennent à bout chaque jour de plusieurs dizaines d'abeilles. Cette mortalité est inévitable. Les dépouilles sont refoulées de la ruche, souvent bloquées par le réducteur d'entrée. Des mésanges en profiteront bientôt.

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J'enlève un des volets d'une ruche vitrée. Je constate que les rayons de miel ne sont pas vides, que de la condensation se dépose sur la vitre: signe de vie d'une grappe d'abeille, qui respire, consomme du miel, rejette de l'eau.

P1030863.JPG On peut également par le tiroir,  la planche qui obture le fond grillagé, observer sans ouvrir la ruche les signes tangibles d'une grappe d'abeilles, qui bien que fermée comme une pelotte, n'en oublie pas de vivre. Et vivre c'est se chauffer, se chauffer c'est consommer les réserves de miel.

En désoperculant les rayons de miel, les abeilles laissent tomber sur le tiroir des fragments de cire. Leur répartition sur la planche, leur épaisseur, leur déplacement infinitésimal, permettent de suivre l'évolution de la grappe sur toute la largeur des rayonnages. On peut également observer des varroas tombés -difficile à interpréter- et des flaques d'eau - probable condensation de la grappe, ou ruche qui n'est pas étanche.
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 Les cires jaunes claires sont plus récentes que les cires brunes. Plus les débris sont importants, plus de miel a été consommé, plus l'apiculteur doit se soucier des réserves de candi.
Je fabrique mon candi moi même, ce qui me permet de le faire plus riche en miel que celui du commerce, et celà pour deux fois moins cher. Je le coule dans des briques de lait ou de jus de fruit. J'ouvre une lucarne sur le dessus, que je referme avec du plastique transparent. Je peux ainsi voir s'il reste du candi.P1030883.JPG
Chose étrange, les colonies du rucher de mon jardin ont sérieusement entamé leur pain de candi, en comparaison des autres, qui n'y ont pas touché. Elles ont reçu les mêmes provisions à l'automne pourtant.
Or, le rucher de mon jardin est le plus exposé au vent. Il y'aurait-il un lien?
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Rédigé par Fabien

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Publié le 12 Janvier 2010

Une ruche divisible comme la Warré est composée de
1°) Un plancher que l'on veut grillagé aujourd'hui, c'est un impératif qui permet de lutter contre un redoutable acarien: le varroa.
2°) Par dessus le plancher s'empilent un, deux, trois, quatre "éléments" de section 30 cm *30 cm ( dimension intérieure) et de hauteur 21 cm.   Chaque élement contient 8 cadres gaufrés, que les abeilles empliront  soit de couvain ( les oeufs pondus par la reine qui donneront les futures abeilles), soit de pollen, soit de nectar qui deviendra plus tard le miel.
3°) Le peuple des abeilles est contenu dans ses élements par un couvre-cadres en bois. Un trou en son centre permet l'accès à un nourrisseur, ou à un pain de candi. Le cas échéant, le trou est recouvert d'une planchette en bois
4°) Enfin, le tout est chapeauté d'un toit. Ma préférence va au toit "chalet" recouvert de tuiles goudronnées. Le toit plat en tôle, moins esthétique, est cependant plus répandu.
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Quelques principes de base qui peuvent être utiles:

1°) Le volume de la ruche doit être adapté à la taille de la colonie. Ainsi, on laisse un petit essaim qui vient d'être capturé sur un seul élément. Il va le remplir peu à peu ( couvain et nourriture), puis on agrandira par un deuxième élément, etc....

2°) Une reine de qualité moyenne étend son couvain sur deux éléments, une trés bonne sur trois éléments. Les éléments à rajouter serviront à recevoir le miel. Il est avisé de glisser une grille à reine au dessus du troisième élément 

3°) Une colonie qui manquerait de place pour l'expansion de son couvain risque d'essaimer ! La ruche warre doit donc être agrandi tôt le printemps ( début avril) ou on doit prélever des cadres de couvain.

 

4°) Le miel bloque la ponte! Lorsqu'une miellée se produit ( exemple, les acacias se mettent à fleurir et il fait beau), le travail des butineuses est à ce point intense que le miel entrant est stocké, parfois par manque de place, dans les éléments à couvain. Plus de place pour la ponte donc réduction de la ponte. Cela peut donner un essaimage

5°) Une colonie de taille moyenne doit hiverner sur deux éléments. C'est un minimum. Ces deux éléments devront contenir plus de 10 kg de miel pour assurer la consommation hivernale. Il sera prudent d'assurer en ajoutant un pain de sucre candi, consommé à patir de février.

Si vous aimer les débats d'idées, rendez-vous sur le forum de la ruche warre, et vous comprendrez qu'en apiculture, on lit tout, et surtout son contraire       http://www.ruchewarre.net/index.php

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Rédigé par Fabien

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Publié le 12 Janvier 2010

Comme on dit souvent, "Tant vaut la reine, tant vaut la ruche", à savoir que la qualité de la reine est essentielle, un objectif crucial qui pourrait rendre futil tout débat sur le type de ruche.
 La ruche Dadant est la grande classique, héritière d'une tradition apicole qui a connu les années fastes, elle est aujourd'hui encore un standard incontournable des revendeurs apicoles. Elle a l'avantage d'être pratique parce que on lui trouvera toutes sortes d'accessoires du commerce. La conduite en Dadant est rationnelle.
Quant à moi, j'ai opté pour le modèle WARRE à cadres mobiles. Il est redevenu à la mode aprés un demi-siècle d'oubli, et à mon sens il présente les avantages suivants:
1°) Facile à construire parce que ses dimensions sont petites
2°) Adapté à la taille de la grappe d'abeilles, un peu comme un maillot de corps qui vous moule et vous tient chaud.
3°) Modèle divisible donc nous ne construirons qu'un seul type d'élément, qu'un seul type de cadre.
4°) Facilite grandement l'activité d'élevage.

Il présente cependant les inconvénient suivants:
1°) On aura une ruche qui peut devenir haute, donc peut transportable. Difficile de transhumer.
2°) Certains suspectent la Warre d'exalter le caractère essaimeur des abeilles...
3°) L'empilement des éléments complique la visite de la chambre à couvain, ou la recherche de  la reine.

Le poids des qualités l'emporte, c'est évident !
Pour avoir plus d'éléments sur la ruche warre, vous pouvez consulter le lien:           http://ruche-warre.com


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Rédigé par Fabien

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Publié le 12 Janvier 2010

Déjà trois ans que j'ai construit ma première ruche, avec pour tout outil, de l'électro-portatif bien ordinaire, menus outils de menuiserie, du parquet en sapin du nord acheté au magasin de bricolage. Le résultat fût moyen, mais les abeilles sauraient prospérer dans une boîte à lettres...  Je mets à disposition de qui veut tenter son aventure en apiculture de loisirs, quelques conseils, expériences, sachant qu'elles s'enrichiront nécessairement de tous vos commentaires


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Rédigé par Fabien

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