Ruche piège

Publié le 17 Avril 2011

Le 8 avril dernier, je capturais dans ma ruche piège mon premier essaim de l'année. Je l'ai baptisé du nom du saint du jour, Julie.

 

Pour réaliser une ruche piège, nul besoin de bricoler du neuf. Au contraire. Deux éléments warré, les plus vieux possibles, les plus propolisés qui soient, avec vos plus vieux cadres de cire à l'intérieur, intercalé avec des cadres neufs ( gare à la teigne qui adore les vieilles cires délaissées ), contenant un cadre de vieux miel ( le pillage qui en résultera fera connaître l'emplacement aux autres ruches ) le tout posé en hauteur ( deux mètres si possible ) , sous un arbre, prés de vos ruches bien sûr, et le tour est joué.

Vous pouvez rajouter encore plus de propolis sur la planche d'envol, frotter avec de la mélisse, oindre avec du charme-essaim ...   mais il faut bien admettre que c'est essentiellement la proximité d'autres ruches, une dizaine de mètres,  qui rendra fructueux votre piégeage, les essaims sauvages étant attirés par les autres ruches.

 

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Positionnée sur le toit de la cabane, la ruche piège a été pillée par les occupantes des ruches voisines. Le peiti cadre de vieux miel qui y restait a eu un succés monstre. Peu à peu, tout le rucher est au courant : il y a un logement vacant à deux pas ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Les concierges ont investi le trou de vol. L'essaim Julie est bien installé. Souhaitons lui prospérité et bonheur !

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Rédigé par Fabien

Publié dans #essaimage

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